C’est la grande polémique qui accompagne le projet d’identification et d’immatriculation des motos. Depuis le lancement du processus par le ministère en charge du Transport, plusieurs propriétaires n’ont pas pu accomplir les démarches nécessaires.
En cause, les documents (cartes grises) d’identification de leurs deux roues incluent des informations erronées, notamment au niveau de la cylindrée.
L'un des importateurs de la place parvenait en effet ces dernières années à importer des motos dont la cylindrée dépasse les 49 cm3 sans s’acquitter des droits.
Lors de la vente, l’acheteur obtenait une carte grise mentionnant la cylindrée déclarée à la douane.
Or, avec le processus d’immatriculation, ces motos devaient absolument passer par des de visite technique qui en vérifiaient justement la cylindrée. Du coup, toutes les motos commercialisées par cet importateur sont aujourd’hui soumises à des droits d’immatriculation de 1200 DH, et plus, selon la cylindrée réelle.