Dans le communiqué émis par le ministère de l’Intérieur, mercredi 4 mars, il est écrit noir sur blanc que par mesure de sécurité, "tous les événements connaissant la participation de plus 1000 personnes dans un endroit confiné seront interdits pour le mois de mars 2020". La suspension de la prière du vendredi n’est pas encore déclarée, mais le débat s’ouvre déjà sur cette éventualité et les Marocains sont divisés entre pour et contre.
Lire aussi : Coronavirus: le point sur les grands évènements annulés au Maroc
Dans un reportage réalisé par Le360, certains estiment "qu’il n’est pas grave de fermer les lieux de prière pour limiter la propagation du Covid-19 et protéger les musulmans", d’autres ont répondu niet et déclarent "qu’il n’est pas nécessaire de suspendre la prière du vendredi. Puisque les mosquées restent tout de même assez spacieuses et suffisamment aérées, elles ne sont pas des lieux à risque, contrairement au tram par exemple".
De son côté, l’ex-salafiste Abou Hafs a expliqué pour Le360 que, "d’un point de vue religieux, il n’y a aucun mal dans la suspension des prières du vendredi si elles représentent un quiconque risque pour la santé des citoyens".
En attendant la décision du ministère des Habous et des Affaires islamiques, les mosquées ont connu aujourd’hui, vendredi 6 mars, une affluence normale.