A l’occasion de la journée mondiale des personnes handicapées, célébrée le 3 décembre 2020, l’association Anaïs a ouvert son premier restaurant inclusif à Bouskoura, employant des personnes trisomiques.
Baptisé «Le coin Anaïs», ce projet inédit propose «des solutions inédites à la problématique d’exclusion des jeunes en situation de handicap mental du marché de l’emploi, en les mettant dans une situation réelle de travail pour qu’ils ne se sentent pas exclus, nous explique Hamid Boutouil, responsable du projet pédagogique chez Anaïs.
«L’espace prend en charge les personnes en situation de handicap mental, âgées de 14 ans et plus. Celles-ci bénéficient d’une prise en charge complète, allant de la formation jusqu’à la médication», ajoute notre interlocuteur.
Lire aussi : Vidéo. Voici comment quatre adolescents trisomiques ont passé leur certificat d’études primaires
Les jeunes d’Anaïs, aujourd’hui au nombre de 150, bénéficient de plusieurs ateliers de formation sur plusieurs métiers, dont la restauration, le jardinage, l’imprimerie… Ils bénéficient à la fois d’un espace adéquat de formation et d’exercice.
«C’est une expérience inédite au Maroc et nous espérons l’élargir à d’autres villes du royaume. L’objectif est de faire en sorte que nos jeunes en situation de handicap mental puissent se sentir indépendants», explique Hamid Boutouil.
Devant Le360, des jeunes bénéficiaires de cette initiative remarquable ont exprimé leur joie d’apprendre un métier et de pouvoir l’exercer, en exprimant leur gratitude aux responsables d’Anaïs. «J’ai appris comment faire des gâteaux et je continue à améliorer», nous déclare, enthousiaste, l’un d’entre eux.
