Ce projet permettra la sécurisation de l’irrigation de 15.000 ha dans la plaine de Chtouka par le dessalement d’eau de mer en substitution à l’eau souterraine. Il contribuera aussi à la préservation de l’activité agricole dans la région, notamment des cultures à haute valeur ajoutée.
Interrogé par Le360, le directeur régional de l'Agriculture à Souss-Massa, Noureddine Kessa, souligne que la station de dessalement de Chtouka Aït Baha accompagnera le développement socio-économique de la région et permettra de préserver les ressources en eau.
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“Ce projet vise à sauvegarder les acquis économiques et sociaux sur les 15.000 ha de primeurs souscrits. La station de dessalement de Chtouka Aït Baha permettra aussi de préserver 9 milliards de dirhams (MMDH) de valeur ajoutée, 3 MMDH d’investissements, 1,5 tonne de production annuelle de primeurs et 15 millions jours de travail. Elle devra également réduire la pression sur la nappe phréatique”, a-t-il expliqué.
Ahmed El Bouari, directeur de l'irrigation et de l'aménagement de l'espace agricole, rappelle que ce projet est financé par un partenariat public-privé d’un coût global estimé à plus de 4 MMDH.
“L’usine dispose d’une capacité de production totale de 275.000 m3 d'eau dessalée par jour, extensible à 450.000 m3 par jour. Les essais, qui ont commencé mercredi 14 juillet, ont permis, dès le 1er jour, de produire de l’eau potable. Nous espérons que la nouvelle station de dessalement de l'eau de mer sera mise en service en octobre 2021”, a-t-il indiqué.