Vidéo. À proximité de Sebta, les forces de l'ordre font face à d'impressionnantes files de migrants

Le360

A environ un kilomètre de Sebta en venant de Fnideq, les forces de l'ordre marocaines font face à d'impressionnantes files de migrants qui tentent de forcer les barrages pour atteindre la ville occupée, a constaté, ce mardi 18 mai 2021, Le360. Reportage

Le 18/05/2021 à 22h54

Au moment où la nuit tombait, quelques six autocars marocains remplis de 300 migrants subsahariens et escortés par la police et la gendarmerie nationales ont franchi Fnideq en direction de Tétouan.

A Fnideq, sur la route vers la frontière marocaine proche de Sebta, un important dispositif de sécurité du Maroc a été mis en place pour faire face aux flux des migrants qui se regroupaient d'un côté, dans les collines avoisinantes et, de l'autre, sur le bord de la route nationale.

"Nous attendons plus de renfort pour gérer cette crise", a affirmé un officier de la police en indiquant qu'au-delà des barrières de cet important barrage, des jeunes, pour la plupart refoulés par les autorités espagnoles locales, longent la côte en prenant la direction de Fnideq.

Sous le couvert de l'anonymat, l'officier marocain affirme que les forces de l'ordre marocaines "sont confrontées depuis quatre jours à des vagues massives de migrants sur place".

"Nous déployons d'importants efforts pour faire échouer les tentatives d'immigration clandestine. En effet, avant de rejoindre les collines qui surplombent la ville occupée de Sebta, Le360 a relevé sur les 60 km qui la séparent de Tanger la présence de dizaines de migrants subsahariens et nationaux qui marchaient en file indienne vers les plages limitrophes de préside.

A chaque apparition des forces de l'ordre marocaines (police, gendarmerie et forces auxiliaires), les candidats à l'immigration clandestine fuyaient vers les forêts avoisinantes où le relief est très accidenté. Demain, mercredi 18 mai, une autre journée pénible et fatigante attend ces forces pour freiner les tentatives de traversée vers la ville occupée de Sebta.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Ayoub Laassiri
Le 18/05/2021 à 22h54