La Commune urbaine de Marrakech s'apprête à adopter un cahier des charges sur la concession des services des ambulances sanitaires et des pompes funèbres. La nouvelle a provoqué la colère des professionnels, car ils estiment n'avoir pas été associés au processus de prise de décision.
“Nous sommes pour l'organisation du secteur, mais en concertation avec les professionnels. Nous avons une série d’amendements à proposer au service concerné à la commune, mais il faut qu'on discute”, affirme l'un des manifestants.
“Nous sommes contre ce nouveau cahier des charges qui impose des moyens financiers considérables et n’encourage pas l’investissement”, ajoute Badr Bakchata, secrétaire régional de l'association des services d’ambulance et d’assistance.
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Parmi les clauses qui suscitent l’ire des professionnels figure la concession de cinq ans. Il est notamment question de la fixation des tarifs du transport et de l'intervention médicale, qui doivent être obligatoirement affichés.
Les délégataires sont également tenus d'employer un personnel diplômé dans le domaine des interventions médicales ou qui dispose des certificats d'initiation aux soins de premiers secours.
À noter que Marrakech dispose de 17 entreprises d'ambulances, dont seulement cinq sont autorisées.