Fin de suspense sur le procès rocambolesque de l’assistante italo-marocaine du pape François, accusée d’avoir fait fuiter à deux journalistes italiens des documents secrets sur le fonctionnement financier et administratif du Vatican. Elle a été condamnée à dix mois de prison avec sursis, ce jeudi 7 juillet par un tribunal du Vatican.
Francesca Chaouqui, de père marocain, s’est défendue avec virulence de cette accusation soutenant, comme l’a rapporté Le360 ce jeudi matin, qu’elle «n’était pas la seule à utiliser son compte Tweeter», d’où ont été transmis des confidences très embarrassantes sur le Vatican, alors pointé pour de graves accusations de corruption.
Francesca Chaouqui, avocate de profession, avait été choisie en 2013 par le pape François pour siéger au sein d’une communication mis en place pour faire un audit sur la situation financière du Saint-Siège.
Son présumé complice, un prélat espagnol, répondant au nom d’Angel Vallejo Balda, a écopé quant à lui de dix-huit mois de prison ferme, alors que les deux journalistes, Gianluigi Nuzzi et Emiliano Fittipaldi, ont été acquittés.
En cours de procès, le prélat espagnol a reconnu ce qui lui est reproché mais indiqué "ne pas avoir eu toute sa lucidité" au moment des faits, sous la crainte de son ancienne amie Francesca avec laquelle il aurait eu des relations sexuelles. Relations que l'inéressée a niées lors de ce procès où se sont mêlés chantage, sexe et corruption.