Une nouvelle affaire de pédophilie secoue la ville de Tétouan

Mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. Alors que le pays est toujours sous le choc des viols sur mineurs révélés ces dernières semaines, voilà qu’une autre affaire éclate à Tétouan. Ses détails sont tout aussi sordides que les précédentes.

Le 08/10/2020 à 20h03

Une nouvelle affaire de viol sur mineur vient d’éclater à Tétouan, et ses détails ont tout pour provoquer un nouveau tollé dans une opinion publique déjà fortement secouée par les affaires ayant été révélées ces dernières semaines. Une fillette, dont l’âge ne dépasserait même pas 3 ans, a été victime de viols à répétition.

C’est Al Akhbar, dans son édition du vendredi 9 octobre, qui rapporte ce nouveau scandale. Selon la publication, le juge d'instruction près de la Cour d'appel de Tétouan plancherait actuellement sur cette affaire qui fait suite à une plainte déposée par la famille de la victime.

Les faits se seraient produits chez les voisins de la victime où la mère laissait sa fille quand elle partait travailler dans une usine de la zone industrielle. Mais alors qu'elle croyait son enfant entre de bonnes mains, elle la laissait entre les mains d'un violeur.

Selon les détails révélés par Al Akhbar, le principal accusé dans cette affaire est le fils des voisins. L'abject crime présumé a été découvert lorsque la mère a remarqué que sa fille portait des traces de blessures au niveau de ses parties intimes. Le médecin a confirmé que la fillette a été victime de viols à répétition.

Une fois la plainte déposée, le principal accusé a été entendu par les enquêteurs, avant d'être mis en garde à vue en attendant sa présentation au parquet. Un rapport d'enquête devrait d'ailleurs être remis au juge d'instruction incessamment et permettra de savoir si le présumé violeur sera effectivement poursuivi dans cette affaire.

En attendant, ajoute Al Akhbar, en plus de la famille de la fillette, l'Association Al Karama s’est également constituée partie civile dans ce dossier qui ne manque pas de rappeler les autres affaires ayant défrayées la chronique ces dernières semaines. Celle qui a le plus émue l’opinion publique est sans nul doute le viol, suivi de meurtre, dont a été victime le jeune Adnane à Tanger.

Des chiffres récemment publiés par la présidence du ministère public ont également choqué l'opinion publique. Dans un rapport sur les violences contre les enfants, il a ainsi été révélé que les agressions sexuelles sont les plus fréquentes, avec plus de 2.800 cas enregistrés en 2018, ce qui démontre l’ampleur du phénomène. 

Par Fayza Senhaji
Le 08/10/2020 à 20h03