Une bande criminelle piégée grâce à Facebook

Revue de presseKiosque360. Facebook a conduit au démantèlement d’une bande criminelle accusée d'avoir agressé trois personnes, tout près de la plage de Harhoura. Les six bandits usaient d’armes blanches ainsi que de bombes lacrymogènes.

Le 01/06/2015 à 22h17

La direction régionale de la gendarmerie royale de Harhoura a présenté, lundi 1er juin, six agresseurs récidivistes au procureur général du roi près le tribunal de grande instance de Rabat. Et Al Akhbar de rapporter, dans son édition de ce mardi 2 juin, que la bande criminelle a été inculpée d'agression à l’arme blanche et à la bombe lacrymogène.

Le quotidien précise ainsi, en citant ses sources, que trois personnes ont déposé plainte à la gendarmerie royale de Harhoura pour avoir subi de graves agressions, dans la nuit du samedi 23 mai dernier. Les victimes ont en effet affirmé auprès des forces de l’ordre que les six jeunes mis en cause avaient placé un obstacle, sur la route, pour barrer la voie à la circulation et dépouiller les automobilistes de leurs téléphones portables et de leur argent, en usant au passage de gaz lacrymogène et d’armes blanches.

Facebook, Ce Big BrotherSelon des sources bien informées d’Al Akhbar, les enquêteurs n’ont pas tardé à trouver la page Facebook de l’un des criminels, qui faisait l’apologie de la violence sur son profil, sans le moindre scrupule. Cette petite trouvaille a rapidement conduit les forces de l’ordre à identifier les autres membres de la bande en mettant sous surveillance le profil Facebook du premier suspect. Habitant le quartier Nahda, à Rabat, les six agresseurs ont ensuite été identifiés par des détenus purgeant leur peine à la prison Zaki, quittée tout récemment par les suspects. En effet, les six criminels disposent d’un casier judiciaire bien fourni suite à leur implication, il y a un an et demi, dans des actes de hooliganisme, en marge d’un match de la Botola opposant l’équipe des FAR au Difaâ Hassani d'El Jadida.Les trois plaignants ont également reconnu les six jeunes interpellés comme étant leurs agresseurs.

Par Mouna Qacimi
Le 01/06/2015 à 22h17