Le coup d’envoi de cet évènement inédit a été donné le jeudi 15 juin à Rabat, sous la présidence des deux chevilles ouvrières de cette campagne, à savoir Yousra El Barrad et Ghizlane Mamouni. Cette mobilisation incarne «une nouvelle dynamique intergénérationnelle et intersectionnelle pour l’égalité et la justice genre», ambitionne le duo.
Selon les deux femmes, la protection et la défense des droits individuels «sont stipulées par la Constitution de 2011», et elles estiment que le mouvement pour les libertés individuelles constitue «une dynamique novatrice et engagée pour que tous les individus au Maroc jouissent de leurs dignité, droits et libertés dans leur globalité et leur universalité».
Le collectif «MNHakna, générations libres» réclame par conséquent une réforme profonde, sérieuse et fructueuse du code pénal, dont le projet est toujours en cours d’élaboration par le gouvernement et le Secrétariat général de l’Exécutif. «Notre objectif est de plaider pour un code pénal moderne, adapté aux enjeux de notre époque, qui respecte les libertés individuelles et garantit une véritable égalité et justice de genre pour tous», expliquent les représentantes du collectif associatif.
Le coup d’envoi de la campagne s’est déroulé en présence de nombreuses «personnes de tous horizons», notamment des jeunes et des militants associatifs, l’assistance ayant livré à cette occasion des réflexions sur la réforme espérée, en particulier dans son volet relatif à la promotion des libertés individuelles.