Un avocat accusé du viol de sa fille à Marrakech

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Revue de presseKiosque360. Un avocat aurait violé sa fille après s'être servi d'elle pour empoisonner son ex-femme.

Le 19/07/2014 à 01h17

Une femme vient de saisir les autorités judiciaires à Marrakech pour ouvrir une enquête sur son ex-mari. L’homme montré du doigt est un avocat. Les accusations sont très graves: Il aurait non seulement abusé de sa fille, mais l’aurait aussi utilisée pour essayer d’empoisonner son ex-femme. A en croire Al Massae, daté de ce samedi 19 juillet, cette affaire remonte au 6 juin dernier. Selon la version de la plaignante, ce jour-là, elle était en train de préparer le dîner lorsque sa fillette, âgée de neuf ans, lui aurait demandé de patienter, le temps de préparer un jus. Le dîner expédié, la femme prend le jus et ressent d’effroyables douleurs accompagnées par des vomissements. Aux cris de la fillette qui répétait "ce n’est pas moi, ce n’est pas moi !", elle a compris que quelque chose ne tournait pas rond. Quand la fillette, pressée de passer aux aveux, se décidera à tout dire, elle affirmera que son père qui l’avait chargée de mettre une poudre blanchâtre dans les aliments de sa maman ainsi que dans ses habits, son lit et ses accessoires de beauté.

Toujours selon Al Massae, le père ne cessait de répéter à sa fille qu’il voulait se débarrasser de son ex-femme pour vivre avec ses deux enfants, le deuxième étant un garçon de quatre ans. Le tout avec force promesses de voyager partout et d’acheter aux enfants tout ce qu’ils désiraient. Et les révélations n’allaient pas s’arrêter à ce stade. La fille confiera à sa maman qu’elle avait une peur bleue de son père et que ce dernier avait abusé d’elle, chez lui, au moment où son petit frère était généralement occupé à regarder les dessins animés.

Al Massae affirme que l'avocat, accusé de pédophilie, d’inceste et de tentative de meurtre contre son-ex femme, s’est défendu en expliquant que son ex-épouse utilisait leur fille pour se venger de lui. Il a surtout remis en cause les certificats médicaux présentés à la justice par la plaignante pour attester que la fillette avait été victime de viol. L’affaire est de nouveau entre les mains de la justice puisqu’une première plainte avait auparavant été classée.

Par Fatima Moho
Le 19/07/2014 à 01h17