Tout sur l’atterrissage d’urgence de l’avion de Turkish Airlines

Brahim Taougar Le360

Revue de presseKiosque360. L’aéroport Mohammed V de Casablanca a vécu lundi un état d’alerte maximale. Et pour cause, l’atterrissage d’urgence d’un Boeing de la compagnie Turkish Airlines après une alerte à la bombe qui s’est avérée fausse.

Le 01/04/2015 à 07h54

Dans son édition de ce mercredi 1er avril, le quotidien Al Akhbar raconte les détails de l’atterrissage d’urgence effectué par un Boeing de la compagnie Turkish Airlines, assurant la liaison entre Istanbul et Sao Paulo au Brésil, suite à une alerte à la bombe. Selon la publication, la tour de contrôle de l’aéroport a reçu un signal du commandement de bord de l’avion qui transportait 264 passagers, demandant une autorisation d’escale d’urgence après la découverte dans les toilettes de l'avion d'une note écrite signalant la présence d'une bombe.

Avant l’atterrissage de l’appareil, toutes les mesures ont été prises dans le cadre du plan de gestion de crise: un centre de commandement a été mis en place présidé par le gouverneur de la province de Nouaceur et composé des autorités et des services concernés et ce, conformément au protocole de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) relatif aux mesures sécuritaires à l’aéroport, souligne le journal. L’avion s’est finalement posé sans problème vers 13h30 et ses 250 passagers ont été évacués pour que les artificiers procèdent à une fouille minutieuse de l’appareil, précise Al Akhbar, ajoutant que celle-ci a conclu que l’alerte était fausse. Suite à quoi, l’avion a été autorisé à reprendre son vol vers Sao Paulo à 16h55 mn.

Dans le même sillage, Al Massae, qui relate également cette histoire rapporte que les opérations de fouilles ont été effectuées par une équipe de démineurs appuyée par des chiens renifleurs. Le quotidien rappelle par ailleurs que le 12 janvier 2014, un Airbus A340 de la même compagnie avec 229 passagers à bord (en provenance d’Istanbul et également à destination de Sao Paulo) s’était posé sur le tarmac de l’aéroport Mohammed V de Casablanca après la découverte dans la cabine d’un appareil électronique non réclamé par les voyageurs. Ce qui avait alors déclenché une procédure d’alerte à la bombe.

Par Hicham Alaoui
Le 01/04/2015 à 07h54