Il officiait dans une mosquée du douar Aït Ibrahim, relevant de la commune de Sidi Bouali, à Tiznit. Et c’est là qu’il agressait sexuellement ses élèves, qui l'accusent aujourd'hui d'abus sexuels. C’est ainsi que le concerné a été présenté devant le procureur du roi près la Cour d’appel d’Agadir, en état de détention, rapporte Assabah dans son édition de vendredi 19 octobre.
Tout a commencé quand les parents de deux élèves (un garçon et une fille) ont porté plainte contre le présumé violeur d’enfants. Une autre plainte a également été enregistrée pour les mêmes motifs, justifiant son arrestation par la gendarmerie royale, sur instruction du parquet général.
Dans les faits, et selon les témoignages des victimes, toutes mineures, et de leurs parents, le concerné n’hésitait pas à faire usage de la violence pour obliger celles-ci à obéir à ses désirs. Le père de la jeune fille, victime des assauts du fqih, rapporte ainsi avoir d’abord remarqué la résistance de son enfant à se rendre à la mosquée, où elle apprenait le Coran, et la détérioration de son état de santé psychologique. En l’interrogeant, il a appris que le fqih exigeait d'elle qu’elle l’embrasse et le touche sur ses parties génitales.
Le père en question, choqué par ce qu’il venait d’entendre, a alors décidé de mener sa propre investigation et d'interroger d’autres élèves, qui lui ont confirmé les mêmes faits.
Le témoignage d’un autre parent est allé dans le même sens. Un parent dont le fils, né en 2010, a été victime du fqih. Son fils rapporte ainsi que le présumé pervers sexuel l’obligeait à amener un seau d’eau et à se rendre aux toilettes où il le rejoignait, pour lui imposer des attouchements sexuels. L’enfant en question assure n'avoir pas été le seul à subir ces pratiques perverses. Autant dire que le fqih se trouve dans de sales draps.