La Chambre criminelle près la Cour d’appel de Tétouan a rendu son verdict, dans la nuit de mardi à mercredi. Une série de peines prononcées en première instance pour une affaire d’assassinat d’un «agent de change». Son cadavre avait été découvert le 21 septembre 2021, enterré dans le jardin de sa maison située dans la station balnéaire Cabo Negro, près de Tétouan.
Les trois individus impliqués dans cet assassinat perpétré de sang froid ont été condamnés à une peine de réclusion criminelle à perpétuité.
Le commanditaire de ce crime est le fils de la victime. L’auteur de ce parricide avait planifié cet assassinat puis était passé à l’acte, avec la complicité des deux autres individus, relaie Al Ahdath Al Maghribia de ce jeudi 7 décembre 2023.
Malgré ce qui pourrait s’apparenter à une énigme, estime le quotidien, «l’affaire a été rapidement élucidée par les éléments de la police judiciaire de la ville de Tétouan».
Porté disparu, le défunt était recherché par sa famille, qui avait alerté les services sécuritaires.
Parallèlement aux recherches initiées par la police, l’enquête menée a permis de constater que d’importantes sommes d’argent, déposées dans le coffre-fort de la maison de l’«agent de change», avaient disparu.
Les enquêteurs, qui ont examiné les traces laissées par les voleurs présumés, n’ont relevé aucun indice d’effraction, de dégâts ou de violence qui auraient pu être occasionnés.
La piste menant vers des proches de la victime a donc été naturellement privilégiée.
Le gardien de la maison a par la suite été interpellé, et le fils de la victime a été placé sous haute surveillance. En peu de temps, l’identité des auteurs du crime commis a pu être connue.
«Le fils de la victime a planifié le crime avant de l’exécuter, avec la complicité du gardien et d’une autre personne, pour mettre la main sur l’argent en possession du défunt», ont conclu les enquêteurs.
L’enquête ayant été menée à terme, les auteurs de ce crime ont été poursuivis sous les chefs d’accusation d’«assassinat avec préméditation» et «constitution d’une bande criminelle».
Après leur condamnation par le tribunal de première instance à une peine de réclusion criminelle à perpétuité, les trois personnes condamnées ont décidé de faire appel.