Tanger: les autorités repartent en guerre contre les adeptes des rodéos urbains

La police de Tanger a déclaré une guerre sans répit aux rodéos urbains ces derniers jours.. DR

Revue de presseLes services de sécurité de Tanger repartent en guerre contre les rodéos urbains. Après des vidéos largement partagées sur les réseaux sociaux, la police a redoublé de vigilance pour sévir contre les adeptes de ce phénomène qui met en péril la sécurité des citoyens et de leurs biens. Cette revue de presse est tirée d’un article du quotidien arabophone Al Akhbar.

Le 17/01/2024 à 20h24

La police de Tanger a déclaré une guerre sans répit aux rodéos urbains ces derniers jours, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition datée de ce jeudi 18 janvier.

Selon la publication, cela avait commencé par l’arrestation dimanche dernier d’un mineur de 17 ans que des vidéos, largement partagées sur les réseaux sociaux, montraient en train de conduire une moto avec une vitesse et des acrobaties susceptibles de mettre en danger la sécurité des citoyens et de leurs biens.

Les expertises techniques ont permis aux enquêteurs de localiser le mineur en question pour le déférer devant la justice alors que sa moto a été confiée à la fourrière municipale pour les besoins de l’enquête.

Citant des sources sécuritaires de la ville du Détroit, Al Akhbar affirme que divers services de la police ont reçu de fermes directives pour sévir contre les adeptes des rodéos urbains que ce soit à bord des deux roues ou en voitures.

D’après Al Akhbar, une sorte de «campagne», menée récemment par les services de sécurité, a permis de mettre la main sur plusieurs individus s’adonnant à ce «sport» extrêmement dangereux dans les artères de la ville, suscitant la panique parmi les usagers de la route et les piétons.

De même, le journal affirme que cette «campagne» a permis la saisie de plusieurs voitures et motos utilisées lors de ces rodéos.

Al Akhbar conclut en affirmant, citant des sources sécuritaires, que la plupart des individus arrêtés à cause de ces rodéos urbains et une fois soumis à des tests s’étaient révélés sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants au moment où ils se livraient à ce périlleux hobby.

Par Fatima Moho
Le 17/01/2024 à 20h24