Tanger: du nouveau dans l’escroquerie à la vente pyramidale du «groupe Al-Khaïr»

Revue de presseLe tribunal de première instance de Tanger entamera, dans les prochains jours, l’examen d’une affaire d’escroquerie à vaste échelle de ventes pyramidales, dite du «groupe Al-Khaïr». Plusieurs accusés se retrouvent sous le coup de poursuites judiciaires dans cette affaire. Une revue de presse d’Al Akhbar.

Le 28/10/2024 à 19h07

Le juge d’instruction près le tribunal de première instance de Tanger vient de mettre un terme à la procédure d’instruction de l’affaire du «groupe Al-Khaïr», dont les prévenus se retrouvent sous le coup d’un procès auprès de la Cour de cette instance judiciaire.

Selon Al Akhbar de ce mardi 29 octobre 2024, «plusieurs personnes sont impliquées dans cette affaire, dont la présidente effective du réseau frauduleux, connue dans la région et auprès des victimes sous le nom de ‘Yousra’, et une conseillère à l’arrondissement communal Souani de Tanger, qui a été la dernière accusée à tomber dans les filets des services sécuritaires de la ville».

Le quotidien précise que, «depuis l’éclatement de cette affaire, les plaintes ont inondé les services de la police, qui ont ouvert un guichet unique en vue de mieux traiter cette affaire et d’élucider les ramifications de cette grande escroquerie pyramidale dans la région».

Les victimes, poursuit Al Akhbar, «ont affirmé avoir fait confiance aux membres de ce réseau frauduleux, qui leur avait promis des profits rapides dépassant les 5.000 dirhams, en échange de contributions financières de l’ordre de 1.000 dirhams, au maximum».

Pour rendre les agissements de ce réseau mafieux crédibles et séduire plus de victimes, explique le quotidien, «les chefs de la bande versent des gains conséquents aux premiers investisseurs, qui ont recruté d’autres membres de leurs familles, des proches et des amis».

Au départ, l’affaire paraissait complexe, ajoute Al Akhbar, «mais les investigations menées par les services sécuritaires compétents ont rapidement abouti à démêler l’écheveau complexe et à la mise hors d’état de nuire de la présidence effective de cette grande escroquerie pyramidale».

Cette femme a été interpellée, précise Al Akhbar, «dans l’enceinte de la gare ferroviaire de Tanger, au moment où elle s’apprêtait à prendre le train en direction de Casablanca, en vue de poursuivre son périple et quitter le pays».

Par Mohamed Younsi
Le 28/10/2024 à 19h07