Fugitif depuis une semaine, après avoir commis un parricide, l’homme, entre-temps arrêté par la gendarmerie, a été confondu par une conversation téléphonique au cours de laquelle il a menacé de meurtres plusieurs membres de sa famille.
Selon Assabah de ce lundi 4 septembre, le mis en cause sera présenté en ce début de semaine devant le procureur général près la Cour d’appel d’Agadir.
Selon le quotidien, les appels qu’il a passés à plusieurs membres de sa famille jeudi 31 août et vendredi 1er septembre ont permis aux éléments de la gendarmerie royale de retrouver sa trace, de l’arrêter et de le placer en garde à vue.
L’homme faisait déjà l’objet d’un avis de recherche, ayant été identifié par les enquêteurs comme l’auteur présumé de l’assassinat de son père, qui avait eu lieu quelques jours plutôt.
A propos de ce crime, les interlocuteurs contactés par le quotidien précisent que la victime a été tuée et enterrée une semaine auparavant. Son corps a été retrouvé enterré dans le cimetière de Taliouine deux jours après le crime.
Selon des sources proches de l’enquête, des hématomes ont été relevés au niveau de la tête, et ses mains étaient ligotées. Selon les conclusions du rapport d’autopsie, la victime a été tuée d’un coup porté à la tête.
L’assassin a ensuite vraisemblablement cherché à dissimuler le corps de son père. En raison de la nature du sol, rocheux et difficile à creuser, l’assassin n’a pu réussir à mener sa tâche à terme.
Selon les interlocuteurs qu’Assabah a interrogés, le mis en cause aurait cherché à se venger, car assure-t-on, son père venait de céder deux terrains lui appartenant à deux de ses filles. Il risque une peine de prison à perpétuité.