Stress hydrique: le spectre de la pénurie d’eau plane sur Safi

DR

Revue de presseKiosque360. Comme dans d’autres parties du pays, Safi et sa région voient le spectre de la soif planer en raison de la sécheresse que connaît le royaume. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 10/02/2022 à 20h52

Avec la sécheresse qui continue de sévir dans le pays, de plus en plus de régions se retrouvent menacées par la soif. Safi en fait désormais partie, comme l’a acté cette semaine le Comité de veille local en faisant part de ses fortes inquiétudes quant à l’impact de l’absence des pluies sur l’approvisionnement en eau des populations.

C’est Assabah qui rapporte l’information dans son édition du vendredi 11 février. D’après les sources du quotidien, la situation dans la région de Safi devient de plus en plus alarmante et nécessite des décisions urgentes pour éviter toute pénurie d’eau potable. Ses craintes concernent surtout la capacité à approvisionner en eau les populations locales durant la période estivale, si l’actuelle sécheresse se poursuit durant les prochaines semaines.

Les sources du journal vont encore plus loin en évoquant la possibilité d’une rationalisation de l’eau. En effet, il n’est pas exclu que la régie autonome chargée de la distribution de l’eau potable ait recours à une réduction du nombre d’heures par jour durant lesquelles les réseaux d’eau potable seront approvisionnés.

En attendant de voir ce qu’il en sera, les autorités de la ville semblent mobilisées pour éviter le pire. C’est dans ce sens qu’a eu lieu la toute dernière réunion du Comité de veille et qui a connu la participation de plusieurs parties prenantes concernées par la problématique de l’eau. Un consensus s’est dégagé de cette rencontre, rapporte Assabah, à savoir que la situation des barrages qui alimentent Safi et ses environs en eau sont à des niveaux critiques. Pour certains, ils ont même atteint leurs plus bas niveaux depuis au moins 10 ans. D’où l’urgence de prendre des décisions concrètes afin d’éviter leur dessèchement total et la privation des populations locales en eau.

Sur le même registre, des sources citées par Assabah ne manquent pas de pointer du doigt l’absence d’une police de l’eau dans la région, un facteur qui accentuerait le stress hydrique qu’elle connaît. Il en serait de même pour certaines pratiques qui semblent prendre de l’ampleur, comme les camions-citernes qui se chargent en eau des barrages pour les revendre à des opérateurs économiques. Beaucoup dénoncent ces pratiques et appellent à des actions urgentes pour que Safi ne tombe pas dans une soif généralisée.

Par Fayza Senhaji
Le 10/02/2022 à 20h52