La ville de Souk Larbaâ du Gharb a été secouée, lundi dernier au moment de la rupture du jeûne, par un crime odieux perpétré par trois frères contre leur beau-frère ainsi que l’agression de ses deux frères qui se trouvaient avec lui dans la maison. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du mercredi 29 mars, que cette agression sanguinaire a fait un mort, un blessé en urgence absolue et une troisième victime atteinte d’une invalidité permanente.
Dès qu’ils ont été informés de ce drame, les services de police ont déclenché un état d’alerte maximum qui s’est soldé par l’arrestation des deux frères présumés coupables tandis que le troisième a pris la fuite.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les suspects auraient planifié leur crime odieux contre leur beau-frère juste après le divorce de leur sœur. C’est au cours d’une réunion familiale, qui s’est tenue en présence de leur mère, que les trois frères ont décidé de passer à l’acte malgré l’opposition de leur sœur. Les enquêteurs ont passé une nuit blanche à la recherche des présumés coupables surtout que l’accusé en fuite a menacé de tuer la troisième victime qui souffre d’une invalidité permanente.
Le quotidien Assabah souligne que le beau-frère assassiné, qui venait de purger une peine de prison, a appris que sa femme a demandé le divorce. Des conflits entre les familles du couple ont alors éclaté et se sont terminés, malheureusement, par ce crime odieux.
Le procureur général du roi près la cour d’appel de Kenitra a ordonné l’approfondissement de l’enquête avec les mis en cause pour déterminer les circonstances de ce drame.
Lors de leur audition par les enquêteurs, les deux prévenus ont avoué avoir guetté les trois frères quelques minutes avant la rupture du jeûne alors qu’ils se trouvaient chez eux. Ils ont par la suite investi la maison pour leur assener des coups de sabres tuant l’un d’eux et blessant grièvement les deux autres. Actuellement le troisième suspect est activement recherché par les services de police surtout qu’il a déclaré qu’il ne se rendra pas tant qu’il «n’achèvera» pas la troisième victime.