Sextorsion: Israël traque un réseau de Marocaines, escrocs au féminin!

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Revue de presseKiosque360. Après les affaires de sextorsion dans lesquelles étaient impliqués des Marocains de Oued Zem, voilà que les autorités israéliennes traquent des Marocaines pour le même motif. Détails.

Le 12/12/2015 à 11h04

La police israélienne a révélé qu’elle était sur la piste des membres d’un réseau féminin marocain impliqué dans des affaires de sextorsion contre des arabes israéliens, rapporte Al Massae dans son édition de ce week-end des 12-13 décembre.

Selon le quotidien, la police israélienne a indiqué que de nombreuses victimes ont affirmé être victimes de harcèlement, de menaces et d’extorsion de fonds après avoir eu des conversations à caractère sexuel avec des femmes qui ont profité de leurs élans érotiques pour enregistrer des séquences à caractère pornographique.

Al Massae rapporte qu’un officier israélien a indiqué que des dizaines de plaintes ont été déposées auprès des autorités policières de la ville d’Acre (Akka) par des hommes arabes israéliens, mariés pour la plupart, qui affirment avoir eu affaire au même mode opératoire. C’est d’ailleurs le nombre et la ressemblance des plaintes qui ont poussé les autorités israéliennes à ouvrir l’enquête.

Selon le quotidien, l’une des victimes a signalé que son interlocutrice s’est dénudée devant la webcam lors d’un chat assez hot qu’elle a pris le soin d’immortaliser avant de lui demander de lui verser de l’argent sous peine de divulguer le contenu de la sextape parmi ses amis et les membres de sa famille.

Des journaux israéliens ont pour leur part écrit que l’officier en charge de cette affaire a souligné que les premiers éléments de l’enquête indiquent que les femmes impliquées dans ces chantages seraient toutes membres d’un réseau international dirigé à partir d’un pays étranger ou feraient partie d’une communauté qui travaillerait à partir du Maroc et se cacherait derrière de faux comptes Facebook.

La même source a signalé que certaines victimes se sont déjà pliées aux menaces de leurs maîtres-chanteurs en leur versant de l’argent alors que d’autres ont préféré porter plainte.

Par Zineb El Ouilani
Le 12/12/2015 à 11h04