Settat: un incendie révèle le meurtre d'un homme par son épouse

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Revue de presseKiosque360. Un incendie, qui s’est déclaré dans une baraque du douar Lemnasra, dans la province de Settat, a mis à nu un meurtre commis ultérieurement. Les détails.

Le 30/05/2016 à 23h23

Un incendie a dévoilé un homicide resté secret durant une longue période. Les flammes, qui ont ravagé une baraque du Douar Lemnasra, dans la province de Settat, ont mis à nu l’assassinat d’un homme par son épouse, rapporte Assabah dans son édition de ce mardi 31 mai. Des ossements humains ont été, en effet, découverts par des jeunes du douar venus récupérer des biens qui auraient pu échapper au feu.

Selon les sources d’Assabah, la vagabonde qui vivait dans la baraque sinistrée et sa fille ont subi des brûlures au troisième degré qui ont nécessité une hospitalisation au service des grands brûlés au CHU Ibn Rochd de Casablanca. Le quotidien affirme que, malgré son état critique, la mère a été auditionnée par les gendarmes de Settat, en concertation avec les services préfectoraux de la police de Casablanca.

Les sources d’Assabah signalent ainsi que la vagabonde a accusé des gens du douar d’avoir mis intentionnellement le feu à la baraque. Mais, alors que les gendarmes avaient ouvert une enquête pour identifier le coupable, des jeunes ont découvert des ossements humains en tentant de récupérer des objets parmi les décombres. Mises au courant de la découverte macabre, les autorités compétentes se sont déplacées sur les lieux pour extraire les ossements et les envoyer au service de médecine légale de Settat.

Selon Assabah, les analyses ont démontré que les ossements appartenaient à un homme qui s'est avéré être le mari de l'habitante de la baraque. Un homme qui avait disparu de la circulation depuis un certain temps. Avait-il été tué par sa femme? C’est la question à laquelle les enquêteurs ont tenté de répondre en interrogeant l’épouse. Cette dernière a commencé par tout nier en bloc, avant de passer aux aveux: elle avait tué, accidentellement, son époux, avant de l’enterrer dans la baraque. Les problèmes du couple, en éternel désaccord, se seraient aggravés depuis que la femme avait accouché d’un enfant aux besoins spécifiques. Témoin du crime commis par sa mère, la fille a failli connaître le même sort que son père, avant que sa génitrice ne se ravise.

Par Zineb El Ouilani
Le 30/05/2016 à 23h23