Séquestration et viol en réunion près de Salé, quatre individus arrêtés

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Revue de presseKiosque360. Quatre individus armés et cagoulés ont enlevé deux jeunes femmes à Salé. Ils ne les ont libérées qu’après quatre heures de viol, de violence et de maltraitance. Arrêtés, les criminels seront jugés incessamment. Les détails.

Le 02/10/2020 à 19h56

Les éléments de la gendarmerie royale de Salé, en collaboration avec d’autres brigades de la région, viennent de mettre hors d’état de nuire une bande criminelle composée de quatre individus. Ces criminels ont enlevé deux jeunes femmes dans la région de Salé et les ont séquestrées dans une zone déserte sur l’axe Kénitra-Salé. Ils ne les ont libérées qu’après les avoir sauvagement violées et violentées, rapporte le quotidien Assabah dans une de ses récentes éditions.

Et de préciser que ces individus, qui étaient hors d’eux, ont attaqué le domicile des deux jeunes femmes dans le douar Ouled El Ayyachi, avant de forcer les deux victimes à les accompagner sous la menace d’une arme blanche. Cagoulés, ils ont conduit les deux jeunes femmes vers une zone déserte où ils les ont violées à tour de rôle. Les deux femmes, natives de la ville de Oued Zem, n’ont été libérées qu’après avoir passé environ quatre heures dans l’enfer du viol, de la violence et de la maltraitance.

Traumatisées, les deux victimes ont immédiatement saisi les services sécuritaires de la ville qui ont ratissé la zone. Sur la base de leurs déclarations et des indications fournies aux enquêteurs, les éléments de la brigade de la gendarmerie de Salé ont réussi à les interpeller. Soumis à l’interrogatoire, ils ont reconnu les faits, affirmant qu’ils avaient ciblé le domicile des deux jeunes femmes parce qu’ils savaient que leurs parents étaient en voyage. Un cinquième complice est activement recherché à l’échelle nationale.

Après la période de garde à vue, les quatre individus ont été déférés devant le procureur général du roi près la cour d’appel de Rabat. Après leur audition, le parquet a décidé de confier l’affaire au juge d’instruction près la même cour d’appel pour approfondissement de l’enquête. L’instruction du dossier démarre la semaine prochaine, font savoir les sources du quotidien, indiquant que des associations actives dans la défense des droits de la femme accompagneront les deux victimes pour défendre leurs droits. 

Par Mohamed Younsi
Le 02/10/2020 à 19h56