De quatre ans de prison ferme avec amende, la peine des coupables d'un viol sur une jeune handicapée mentale a été réduite, au tribunal de première instance, à huit mois de prison ferme sans amende. Une décision qui a provoqué l’ire de la famille de la jeune victime, violée par trois jeunes à Al Manzal, près de Sefrou, rapporte le quotidien Al Massae, dans son édition de ce mercredi 25 mai. La sœur de la victime appelle, à cet effet, le ministre de la Justice et des libertés et le président du CNDH à ouvrir une enquête pour faire la lumière sur ce revirement de situation opéré par la Cour d’appel, précise le journal. Les trois personnes impliquées dans cette affaire, dont deux ont été condamnées et dont la troisième reste activement recherchée, n’exploitaient pas uniquement la situation de handicap mental de leur proie mais également, rapporte le quotidien, l’état de santé de ses parents, le père ayant 80 ans et la mère étant gravement malade. De plus, la famille vivait dans un endroit isolé. En dépit de son âge avancé, le père avait souvent essayé de dénoncer les viols successifs que subissait sa fille, en vain. Jusqu’à ce jour où, enfin, les éléments de la gendarmerie royale ont décidé d’enquêter pour arrêter deux des trois auteurs de ce crime abominable.
Malheureusement, la révision du jugement en appel a profondément choqué la famille de la victime. Et pour cause!