Scandale des détournements au marché de gros de Marrakech: suite et fin

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Revue de presseKiosque360. Le feuilleton judiciaire du marché de gros des fruits et légumes de Marrakech s’est achevé par la décision de la cour de cassation, ultime recours. Voici les condamnations contre l’ensemble des accusés, dont un vice-président de la mairie.

Le 16/08/2021 à 23h18

Le circuit judiciaire de l’affaire des détournements, falsification, faux et usage de faux et abus de confiance au marché de gros des fruits et légumes de Marrakech a été bouclé. En effet, la cour de cassation, ultime recours dans le circuit, vient de valider les sentences rendues par la cour d’appel de Marrakech dans cette affaire qui remonte à l’année 2016.

Ainsi, l’accusé principal dans le cadre de cette affaire, l’ancien 4éme vice-président de la mairie de Marrakech, Hamid Chehouani, et douze autres accusés, ont été condamnés à une année de prison avec sursis. Les treize accusés étaient poursuivis en état de liberté provisoire, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du mardi 17 août.

Ils étaient poursuivis pour détournement de fonds, falsification, dissimulation de documents, faux et usage de faux et abus de confiance. La cour de cassation, ajoutent les sources du quotidien, a également validé l’acquittement de quatre mandataires et sept employés communaux qui étaient dans le box des accusés. La cour d’appel, rappelle le quotidien, avait rendu son verdict le 13 juillet 2018, en transformant la peine de «prison ferme» en «prison avec sursis» pour les treize accusés. En première instance, le verdict, rendu public le 23 décembre 2016, avait condamné les treize accusés à une année de prison ferme et acquitté les onze autres.

Cette affaire, rappellent les sources du quotidien, a éclaté suite à l’enquête ouverte par la police judiciaire de la wilaya de police de Marrakech sous la supervision du procureur général du roi près la cour d’appel, mettant sur la sellette le 4éme vice-président de la mairie, douze employés communaux, quatre mandataires et sept autres personnes.

Après l’enquête de la police, l’affaire a été confiée par le parquet général au juge d’instruction près la cour d’appel de Marrakech qui a poursuivi les mis en cause en vertu de l’article 593 du code pénal. Cette affaire était largement suivie par les différentes composantes de la société civile dans la ville qui n’ont pas cessé de dénoncer la mauvaise gestion qui émaillait ce marché de gros des fruits et légumes de la région.

Par Mohamed Younsi
Le 16/08/2021 à 23h18