Sanofi et l’Association mondiale de psychiatrie sociale ont organisé à Casablanca, du 24 au 26 juin, le 5e Forum Impact Mental Health, à l’occasion duquel ont été accueillis 45 spécialistes de la santé mentale venus de 20 pays différents. Les questions cruciales de la prise en charge des patients selon le type de pathologie mais, aussi, de la lutte contre les représentations sociales préjudiciables qui les frappent ont été au cœur des débats, les personnes atteintes de troubles mentaux étant souvent stigmatisées. La coordination entre les différents acteurs que sont les autorités, les ONG, les associations et, bien sûr, les professionnels de la santé, les patients et les familles, a de même été soulevée.
"Les différents acteurs, publics, privés, associatifs, universitaires, les patients et leur famille doivent travailler ensemble pour développer des services de santé mentale notamment au sein des populations les plus démunies. Les projets que nous menons avec nos partenaires au Maroc, comme dans beaucoup d’autres pays, sont nés de cette mobilisation", a ainsi déclaré le Docteur Robert Sebbag, vice-président, Accès au médicament de Sanofi. Le problème de la santé mentale est, au Maroc, un véritable problème de santé publique, plus de 40% de la population de plus de 15 ans souffrant ou ayant souffert d’un trouble mental. Le ministère de tutelle fait de la santé mentale une des priorités de sa stratégie sectorielle pour la période 2012-2016. Former des professionnels, améliorer la prise en charge, lutter contre les préjugés et les tabous pour une réhabilitation psychosociale des patients: autant de défis aussi importants qu’urgents à relever.