Les autorités locales dans la préfecture de Salé ont procédé, la semaine dernière, à la fermeture de cinq cafés de chicha situés dans le boulevard Lalla Amina relevant de l’arrondissement de Tabriquet.
Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du jeudi 25 mai, que les autorités ont saisi des dizaines de narguilés et de téléviseurs appartenant au propriétaire d’un café qui n’a pas respecté la décision préfectorale lui enjoignant fermeture temporaire de 30 jours.
Des sources indiquent que cette opération a été vivement critiquée après que les autorités locales ont épargné une dizaine de cafés à chicha dans les arrondissements de Batna et de Mrissa.
Les mêmes sources soulignent que les autorités locales avaient adressé une correspondance sur ce sujet aux services de la commune urbaine de Salé pour qu’ils prennent les décisions de retrait des autorisations d’exploitation à l’encontre des cafés qui servent la chicha à leurs clients.
En parallèle, une procédure judiciaire est en cours pour prendre les décisions administratives nécessaires contre les différents cafés violant les autorisations d’exploitation communale.
Assabah souligne qu’un dirigeant d’un parti de l’opposition était en conflit avec le gérant de l’un des cafés qui a fait l’objet d’une fermeture temporaire. Ce dirigeant aurait poussé le groupe parlementaire de son parti à la chambre des représentants à adresser une question écrite au ministre de l’Intérieur sur les nuisances que causent un café à chicha situé sur le boulevard Lalla Amina aux habitants des immeubles avoisinants à Salé Tabriquet.
Les mêmes sources indiquent que la même question a été soulevée par le conseiller parlementaire de l’Union nationale du travail au Maroc. Le syndicaliste a demandé au ministre de l’Intérieur de lui faire part des mesures qu’il compte prendre pour ouvrir une enquête sur la prolifération des cafés à chicha qui violent la règlementation en vigueur à Salé et particulièrement le café dont le gérant est entré en conflit avec le dirigeant de ce parti d’opposition.