Saisie de 6 tonnes de viande avariée à Casablanca

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Revue de presseKiosque360. Les histoires de viandes avariées, à Casablanca, se suivent et se ressemblent. La police vient d'ailleurs de saisir samedi, à bord d'un camion, à Sidi Bernoussi, six tonnes de viande impropre à la consommation. La cargaison provenait du Souk Sebt de Tit Mellil.

Le 08/02/2016 à 02h00

Les viandes avariées continuent de semer la panique parmi les consommateurs. A Sidi Bernoussi, la police vient ainsi de mettre la main sur une importante cargaison de viande bovine, chargée à bord d’un camion en provenance du Souk Sebt de Tit Tit Mellil, rapporte le quotidien Al Massae dans son édition de ce lundi 8 février. Selon le bureau syndical des chevillards, affilié à l'Union générale des entreprises et cité par Al Massae, les fraudeurs ont été arrêtés alors qu'ils distribuaient les viandes et charcuteries aux bouchers détaillants, qui ont l’habitude de s’approvisionner auprès de ces trafiquants. Et le journal d’ajouter que, si la police a pu saisir cette cargaison, elle n’a pu arrêter ni le chauffeur du véhicule, qui a pris la fuite, ni le propriétaire de la boucherie qui a baissé son rideau une fois qu'il avait remarqué la présence des policiers. Selon le journal, le bureau syndical des chevillards a saisi cette occasion pour mettre de nouveau en garde contre l’abattage illégal qui foisonne de manière spectaculaire à Casablanca, alors que les viandes résultant d’un abattage légal ne trouvent pas d’acheteurs, en dépit de leur excellente qualité. Le syndicat a également appelé le procureur général du roi à ouvrir une enquête pour élucider cette affaire et assurer la protection des citoyens, tout en réitérant son appel à un engagement de la police judiciaire et administrative pour contrer l’abattage illégal, rapporte Al Massae.Par ailleurs, une commission spécialisée a pu mettre la main, à El Jadida, sur une quantité de 200 kg de poulets et de saucisson préparés dans un local qui ne respectait aucunement les conditions d’hygiène, souligne encore le journal.

Par Mustapha Nouri
Le 08/02/2016 à 02h00