La ville de Safi a vécu un choc inouï suite au meurtre d’une petite fille de trois ans, tuée par une enseignante exerçant dans une école privée. Le bébé a été découvert, sans vie, dans le salon, par sa mère qui l’avait confié à l’épouse de son beau-frère pour sortir faire les courses, rapporte le quotidien Al Alkbar dans son édition de ce lundi 20 juin.
D’après le journal, l’accusée a avoué son crime à la police judiciaire après son arrestation. L’enseignante tentait d'ailleurs de se donner la mort lorsque les services de sûreté sont intervenus sur les lieux.
La mise en cause, une femme d'une cinquantaine d'année, est la mère de trois enfants dont l’un vient tout juste de passer les examens du Bac. Le mobile du meurtre reste pour l’instant un veritable mystère pour la police. Les premiers éléments de l’enquête révèlent que l’accusée n’était pas en conflit avec la famille de la petite victime, ce qui élimine l’hypothèse de la vengeance.
Après son arrestation, l’enseignante a été prise d'une crise d'hystérie. Le procureur du roi a donc décidé de suspendre l’enquête et de confier l'accusée au département psychiatrique de l’hôpital Mohammed V, à Safi.
L’analyse de la scène du crime révèle que l’enseignante a causé la mort de la petite fille en l’étouffant avec une chaussette.Assabah, dans sa publication de ce lundi 20 juin, rapporte pour sa part que, lorsque la petite Jihane a été retrouvée, elle était encore vivante. Elle a fini par rendre l'âme vendredi 17 juin, à l’hôpital provincial Mohammed V de Safi et ce, malgré les efforts des urgentistes pour la sauver.Selon Assabah, l’enseignante était encore sur les lieux du crime lorsque Jihane a été retrouvée avec une chaussette autour du cou.