Une dispute entre un officier de la paix et un brigadier chef a dégénéré au point que ce dernier a menacé son supérieur de son arme de service. Un incident qui a soulevé un tollé au sein de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), selon Al Akhbar qui se fait l'écho de cette affaire dans son édition de ce vendredi 15 mai.
Le journal précise en citant ses sources, qu'une bagarre a éclaté entre le brigadier chef et l'officier de paix qui l'a écarté de son poste à la tête d'une patrouille chargée de faire des rondes de sûreté. Une exclusion qui a suscité l'ire du subordonné et provoqué un échange de violences et d'accusations. Le brigadier, voulant avoir le dernier mot, a fini par brandir son arme de service devant son supérieur, derrière la bâtisse occupée par la préfecture de police.
Al Akhbar affirme, toujours en citant ses sources sur place, que la catastrophe a été évitée de justesse grâce à l'intervention des éléments de la brigade légère d'intervention rapide qui ont neutralisé le brigadier chef. Le journal explique que la répartition des responsabilités et certains privilèges professionnels sont à l'origine du problème. Le brigadier chef a jugé que la décision de son éviction est une injustice dictée par un désir de vengeance.
Al Akhbar souligne que les deux antagonistes ont été écoutés et que la DGSN a été informée de l'affaire. Bouchaib Rmail, patron de cette structure, a exigé un rapport détaillé sur les circonstances de l'incident afin de déterminer les responsabilités et prendre les mesures administratives qui s'imposent. Le journal affirme que la préfecture de police de Safi, a été secouée quelques semaines auparavant par une affaire de harcèlement sexuel et la découverte de sextapes mettant en scène les ébats d'un officier et d'une policière.