Les déclarations de Abdessalam Sekkouri, conseiller PJD au conseil communal de Marrakech, ont fait l’effet d’une bombe, la semaine dernière, à Marrakech. Présent à une rencontre organisée par la section locale d’une association de lutte contre la corruption, l’élu pjidiste a en effet annoncé que pas moins de 400 plaintes avaient été déposées par les citoyens de la ville à l’encontre du Conseil communal. La cause n’est autre que la pratique du sabot chère à l’entreprise Avilmar, rapporte le quotidien Al Massae dans son édition de ce mercredi 20 mai.
Abdeslam Sekkouri, par ailleurs Secrétaire régional du Parti Justice et Développement dans la région de Marrakech, s’est ainsi posé la question de savoir qui, au sein du conseil communal de Marrakech, se chargerait de ces plaintes, tout en prenant soin de mettre en garde contre d’éventuelles dépenses publiques inutiles. L’élu islamiste a ajouté, à ce propos, que Fatim Zahra Mansouri, maire Pamiste de la ville ocre, n’aurait encore pris aucune décision quant à ce dossier qu’il a qualifié de «dangereux».
Et le journal arabophone d’ajouter que Sekkouri a particulièrement pointé du doigt la mauvaise gestion et le manque de transparence de la société Avilmar, chargée par les pouvoirs publics de gérer la pratique du sabot. L’élu islamiste a également critiqué les gardiens de voitures qui facturent la place de parking entre 10 et 20 dirhams au lieu des deux dirhams stipulés par la loi. Et le conseiller, sans citer de nom, de se faire suspicieux quant à tous ces débordements qui, selon lui, ne sauraient avoir lieu sans la bénédiction d'une quelconque partie.