Repos biologique: interdiction de la pêche à la courbine en décembre

Un bateau de pêche dans les eaux marocaines.. © Pierre Gleizes / Greenpeace

Revue de presseDans un souci de préservation de l’espèce, et au regard de l’épuisement des quotas préalablement autorisés, le ministère de tutelle vient d’ordonner une période de repos biologique pour la courbine sur les côtes marocaines. Cette revue de presse est tirée d’un article d’Al Akhbar.

Le 30/11/2023 à 21h43

Les amateurs de poisson, et particulièrement la courbine fraîche, devront prendre leur mal en patience. La pêche de ce poisson le long des côtes marocaines sera interdite tout le mois de décembre.

Dans son édition du vendredi 1er décembre, Al Akhbar rapporte que le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement durable et des Eaux et Forêts vient d’annoncer une période de repos biologique pour cette espèce de poissons.

La même source explique que cette décision a été prise dans le cadre de la mise en application d’une stratégie visant à préserver cette espèce. Elle vient également après une décision ministérielle prise en octobre dernier, qui fixait le quota de pêche de la courbine à 1297 tonnes pour la taille autorisée à la commercialisation, et qui doit au moins atteindre 70 cm de long.

Al Akhbar précise, en outre, que la décision ministérielle avait défini trois zones de pêche sur le littoral marocain. La première s’étend de Boujdour à Dakhla, tandis que la deuxième couvre la côte entre Laâyoune et Agadir. Enfin, la troisième zone concerne la partie au nord d’Imessouane, près d’Essaouira. Chacune de ces zones s’est vue attribuer un quota de pêche à la courbine, réparti selon la catégorie de bateaux de pêche utilisés.

Aujourd’hui, ajoute le quotidien, tous les quotas autorisés ont été épuisés. Cette décision serait, en plus, motivée par des rapports qui ont fait état d’une surexploitation de la pêche de cette espèce ces dernières années, ce qui menace sérieusement sa préservation sur les côtes marocaines.

Cependant, le journal précise que les quotas définis cette année ne sont pas immuables, puisque le ministère de tutelle se laisse la latitude de les réviser en fonction de l’évolution biologique de ce poisson.

Par ailleurs, Al Akhbar souligne que la Direction de la pêche maritime, la Direction du contrôle des activités de la pêche et les Délégations provinciales de la pêche veilleront au respect de cette période. Toute infraction pourra donner lieu à de lourdes sanctions.

Par Fayza Senhaji
Le 30/11/2023 à 21h43