Si l’été 2017 a été particulièrement chaud, l’année en cours n’aura pas été en reste, vu les montées du mercure ces dernières semaines avec des températures frôlant les 50°C. En plus des moyens de rafraîchissement habituels, tels que le bain en mer, les boissons rafraîchissantes ou les douches froides, le recours à la climatisation reste le plus sollicité pour goûter à un peu de fraîcheur bienfaisante.
Il semble, d’après des informations rapportées par le quotidien arabophone Al Massae dans son édition de ce lundi 13 août, que la consommation d’électricité a connu un pic, dépassant les chiffres de l’année précédente selon l’ONEE (Office national de l’électricité et de l’eau potable) qui impute cette hausse à l’usage soutenu des appareils de climatisation domestique ainsi qu’aux appareils d’irrigation des fermes privées.
Selon les sources du journal, un record de consommation a été pulvérisé le mardi 7 août, à midi trente, où celle-ci a dépassé les 6172 MW/h, ce qui indique une hausse de 112 MW/h par rapport à l’année 2017. Le soir du même jour, la consommation d’électricité a grimpé à 6310 MW/h à 21h45, affichant un saut de 130 MW/h comparée à l’année dernière. Réagissant à plusieurs réclamations émanant de ses abonnés, surpris par des hausses allant parfois jusqu’à 500 dirhams, l’ONEE explique que les hausses sont dues au dépassement du nombre de mégawatts correspondant à la tranche sociale, ce qui se répercute sur le montant global.
Le ministère de l’Energie et des mines avait auparavant précisé que les tarifs sont établis conformément à la tarification adoptée en 2014 qui prévoit deux tranches tarifaires, l’une progressive qui concerne 80% des clients qui, selon l’ONEE, ont une consommation inférieure à 150 MW/h par mois (75 dirhams/mois environ selon le ministère de l’Energie). Le gouvernement actuel a maintenu ce mode de tarification pour soutenir les ménages à faible revenu.
L’autre tranche, dite sélective, concerne les abonnés qui dépassent les 150 MW/h par mois. Pour cette catégorie de consommateurs, le montant à payer augmente en fonction du chiffre enregistré par le compteur et ne bénéficie pas des avantages accordés aux usagers concernés par les tranches sociales.