Une première réaction de Me Brahim Rachidi, qui a défendu l'artiste à côté de Me Ansar Rachidi Aïcha dès le début de son arrestation. L'avocat se réjouit de la décision en dépit des mesures restrictives de la liberté d’action de l’artiste. "Je me réjouis de la mise en liberté de Saâd Lamjarred même si elle est accompagnée de mesures imposées à lui par le juge d'instruction", a-t-il déclaré à le360, suite à l'ordonnance de mise en liberté de l'artiste, rendue par le juge d'instruction près le tribunal de grande instance de Paris, ce jeudi 13 avril.
"Nous avions déjà déposé, en décembre dernier, une telle demande mais le juge d'instruction l'avait rejetée en raison de l'absence de confrontation entre Saâd Lamjarred et la plaignante, confrontation qui est intervenue depuis", rappelle Me Rachidi, espérant que "cette mise en liberté permettra à Saâd Lamjarred de se reconstruire et qu'elle apportera l'apaisement à ses parents".
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Aux dernières nouvelles, le360 a appris que le Parquet de Paris a fait appel de la décision de mise en liberté de Saâd Lamjarred et qu'une audience pour examiner cet appel est fixée pour mardi 18 avril devant la chambre d'instruction du tribunal de grande instance de Paris.
Pour précision, l’ordonnance de mise en liberté de Saâd Lamjarred a été conditionnée à l'impératif du port du bracelet électronique qui permet de le localiser là où il se trouve, à la confiscation de son passeport et l’interdiction de se mettre en contact avec la victime et les témoins.
Malgré tout, Me Brahim Rachidi garde espoir. "J'espère toujours que justice soit rendue à Saâd Lamjarred", a-t-il confié à le360.
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Pour rappel, Saâd Lamjarred était détenu à la prison de Fleury-Merogis depuis le 27 octobre 2016 suite à l’accusation de "viol aggravé" déposée par la française Laura Prioul.