Le médicament est retiré du marché depuis le 6 juillet. Les pharmacies ne sont plus autorisées à vendre ce médicament anti-hémorroïdes selon une indication du ministère de la santé. Le département de tutelle ne fait qu’exécuter les consignes de l’Agence nationale de la sécurité du médicament et des produits de la santé (ANSM).
Cet organisme français s’est adressé aux professionnels de santé dans une lettre pédagogique pour expliquer le retrait. Il estime que l'efficacité du médicament n'était pas prouvée et qu'il présentait des risques d'allergie (urticaire, eczéma, oedème...)
Contacté par le360, Wadii Zerhouni, le responsable de la Direction des médicaments au ministère de la santé explique que le rapport bénéfice/risque joue en la défaveur de ce médicament. Les médecins doivent ainsi s’abstenir de prescrire ce médicament aux multiples effets indésirables.
Le médicament a été mis sur le marché dans les années 1970 pour être utilisé dans le traitement symptomatique des douleurs, brûlures et démangeaisons, survenant tout particulièrement durant les crises hémorroïdaires. Ce médicament d’usage local contient des substances aux vertus antispasmodiques et également vasculoprotectrices.
