La question de l’impôt sur l’héritage a été, une nouvelle fois, soulevée et débattue au niveau de la commission des finances à la première Chambre du Parlement, à l’occasion de la présentation du projet de loi de Finances (PLF) 2019, avant son approbation définitive en plénière. Selon le quotidien Akhbar Al Yaoum, qui rapporte cette information dans son édition de ce jeudi 15 novembre, une proposition d’amendement portant sur une exonération partielle de l’impôt sur le patrimoine de l’héritage a été déposée par les deux députés du Parti socialiste unifié (PSU), de la fédération de la gauche. Cette proposition, précisent les sources du quotidien, consiste en l’exonération de la résidence principale de la famille de toutes taxes, lors du partage de l’héritage. Ce qui permettra à la famille et aux héritiers de préserver cette demeure eu égard à son importance symbolique, souligne le quotidien.
De plus, cette mesure soulagera les familles pauvres, qui rencontrent des difficultés à s’acquitter des impôts sur l’ensemble de l’héritage et se trouvent souvent dans l’obligation de céder la demeure principale pour pouvoir s’en sortir avec le fisc. La proposition d’amendement des députés du PSU tient également compte du fait que la demeure principale de la famille sert souvent de lieu d’habitation à certains héritiers.
Cette proposition d’amendement, ajoutent les sources du quotidien, a été acceptée par les membres de la commission des finances à la Chambre des représentants. Une bonne nouvelle, donc, pour de nombreuses familles qui n’arrivent pas à se partager l’héritage en raison des impôts qui pèsent lourdement sur le patrimoine hérité.