Les spécialistes estiment que près de 45.000 Marocains sont atteints par la maladie de Parkinson et, chaque année, 4.000 nouveaux cas sont enregistrés dans le Royaume. Cette maladie est considérée comme la deuxième pathologie neurologique après Alzheimer, rapporte Al Ahdath Al Maghribia du lundi 8 avril.
A l’occasion de la journée mondiale de la maladie de Parkinson, qui coïncide avec le 11 avril de chaque année, l’Association Maroc Parkinson (AMP) appelle tous les acteurs actifs de la société marocaine à conjuguer leurs efforts pour améliorer la qualité de vie des malades atteints de Parkinson, ainsi que celle de leurs familles.
L’Association attire l’attention des responsables concernés sur la nécessité d’inscrire les malades atteints de Parkinson dans la catégorie des personnes couvertes par la loi-cadre n°97-13 relative à la protection des droits des personnes en situation de handicap.
L’AMP met l’accent sur la nécessité de leur prodiguer plus de prestations sanitaires, psychologiques et sociales, de mettre à leur disposition des médecins spécialisés dans cette maladie et de leur fournir les médicaments à des prix convenables, tout en veillant à ce qu’ils soient toujours disponibles dans les pharmacies.
Le Parkinson, appelé communément «la maladie des célébrités», est une maladie neurodégénérative progressive qui touche entre 1 et 2% des personnes âgées de plus de cinquante ans et est caractérisée par la destruction de certains neurones du cerveau. Elle provoque des difficultés dans les mouvements, la rigidité des membres et des tremblements de la tête survenant même au repos.
Cette maladie, rappelle Al Ahdath Al Maghibia, touche les hommes plus que les femmes à partir de l’âge de cinquante ans. Les médecins ne sont pas encore arrivés à connaître les causes de cette «discrimination du genre», mais les risques d’atteinte du Parkinson sont plus fréquents chez des familles ayant eu des antécédents de cette maladie et chez les personnes à la peau claire. les spécialistes estiment que le retard de diagnostic chez les patients demeurent le problème majeur dans le traitement de cette maladie, car la plupart des malades ne consultent les médecins qu’après l’apparition des symptômes comme le tremblement des mains et de la tête.