Les autorités locales d’Oujda ont mis fin à la controverse suscitée par la décision de démolir la maison, menaçant ruine, appartenant à la famille Bouteflika. La nièce du président algérien a été déléguée par sa famille pour accomplir les procédures juridiques en vigueur dans pareil cas.
Selon une source autorisée, la nièce du président est arrivée en début de semaine à Oujda et a présenté aux services de la commune la procuration familiale. Une commission de la commune avait déclaré cette ancienne demeure et des dizaines d’autres, vetustes, constituant un danger pour la population avoisinante. Comme le prévoit la loi et sur demande de l’intéressé, c’est la famille du président Bouteflika qui a décidé de superviser la démolition de l’ancienne maison parentale. Commentant cet évènement, le président de la commune d’Oujda, Omar Hjira, a déclaré que ce dossier a été traité de la même manière que les autres de l’ancienne médina. Hjira a révélé qu’il a rencontré le consul algérien il y a deux mois à Oujda, auquel il a transmis la décision de la commission compétente afin qu’il informe officiellement la famille Bouteflika.
La maison détruite est la deuxième demeure où la famille du président Bouteflika s’est installée lors de son séjour dans la ville. Une source bien informée a révélé que la maison où est né Abdelaziz Bouteflika se trouve non loin de là dans l’ancienne médina. Il est probable que la famille Bouteflika l’a vendue et a déménagé dans cette habitation avant d’aller se loger dans une autre maison située rue Medmouna. Cette demeure, restaurée il y quelques années, appartient toujours à la famille Bouteflika. La maison détruite a provoqué un vif débat au sein de la classe politique algérienne il y a quelque temps. Le dénommé Rachid Nekkaj, présenté par certains milieux comme un opposant en France, avait essayé d’entrer dans la maison, arguant qu’il voulait la nettoyer.