Ouarzazate: l’élève qui avait massacré son professeur déféré devant le Parquet

mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. Le tristement célèbre élève de Ouarzazate, dont une vidéo ayant fait le tour des réseaux sociaux a immortalisé la sauvage agression contre son professeur, reste en détention. Les magistrats ont programmé, pour mardi prochain, une confrontation entre l'agresseur et sa victime.

Le 15/11/2017 à 23h21

Vous vous souvenez certainement de cette terrible vidéo montrant un élève de Ouarzazate s’acharnant, en classe et devant ses camarades, contre un enseignant.L'affaire prend aujourd'hui de nouvelles dimensions, si l’on en croit Akhbar Al Yaoum, qui revient sur l'incident dans sa livraison de ce jeudi 16 novembre. L’élève, rapporte le quotidien, a été présenté, mardi, devant le juge d’instruction près le tribunal de première instance de Ourzazate qui a refusé de le poursuivre en liberté provisoire, comme le demandaient ses avocats. Et le journal de s'interroger sur les raisons de ce refus, sachant que le certificat médical (certificat d’incapacité de moins de 21 jours) fourni par l’enseignant ne suffit pas, selon la loi, à maintenir l'élève en détention.

Par ailleurs, Akhbar Al Yaoum affirme que, en raison de l’absence de l’enseignant qui a prétexté des soucis de santé, la confrontation entre les deux parties n’a pu avoir lieu et a été reportée au mardi 21 novembre.

Selon le quotidien, l’enquête et le procès de l’élève du lycée Sidi Daoud pourraient bien prendre une tournure inattendue. En effet, le père de l’élève en question aurait fourni une liste de témoins prêts à plaider en faveur de son fils. Parmi eux, la camarade de classe qui avait filmé la scène de bout en bout. Diffusée sur les réseaux sociaux, la vidéo avait d'ailleurs scandalisé tout le monde, à commencer par le corps enseignant.

Parmi les témoins cités à donner leur version des faits, on compte d'autres camarades de classe de l’élève incriminé. Ce dernier aurait toujours fait les frais des railleries et insultes de l’enseignant qui, rapporte Akhbar Al Yaoum, le traitait de «cancre» ou de «fils de vendeur de légumes».Une affaire à suivre. 

Par Zineb El Ouilani
Le 15/11/2017 à 23h21