Pour une bonne partie des Marocains, il s’agit d’une évidence et d’une vérité à laquelle on ne peut tordre le cou: une bonne partie des Marocains de la diaspora vit en Israël, suite aux successives vagues de migrations depuis 1948, date de la création de l’Etat hébreu.
Mais à en croire Akhbar Al Yaoum dans sa livraison de ce vendredi 4 mars, le gouvernement marocain l’admet aujourd'hui de manière officielle, pour la première fois. La publication en veut pour preuve une étude du ministère chargé des Marocains Résidents à l’étranger (MRE) et dirigée par le RNIste Anis Birou. Intitulé «Guide des Marocains résidents à l’étranger», ce document, qui s'appuie sur les données de 2015, classe les Marocains de France à la première place avec plus de 1.3 million de personnes. Ils sont suivis par les Marocains d’Israël avec près de 800.000 âmes. Un chiffre supérieur à celui des quelque 758.000 Marocains résidant en Espagne et bien au-delà du demi-million de nos concitoyens vivant en Italie.
Sauf que, pour lever toute équivoque, souligne le journal, le document précise qu’est considérée comme Marocain résident à l’étranger toute personne ayant quitté le pays depuis l’Indépendance et gardant un lien direct ou indirect avec son pays d’origine, qu’elle participe ou pas aux activités de la communauté marocaine établie à l’étranger et incluant les première, deuxième et troisième générations.