Mort mystérieuse d’un soldat à un poste-frontière à Figuig

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Revue de presseKiosque360. Un soldat marocain appartenant au 14ème bataillon des unités militaires chargées de la garde des frontières a été retrouvé mort jeudi 4 décembre. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de ce décès.

Le 08/12/2014 à 10h49

La question de la frontière marocaine avec l’Algérie revient au-devant de l’actualité, après la mort, jeudi 4 décembre, d’un élément des Forces armées royales dans des circonstances mystérieuses. Ce décès, rapporté par le correspondant d’Al Akhbar, dans son édition de ce lundi 8 décembre, est survenu au poste-frontière de la commune rurale de Tindrara, à Figuig, 170 kilomètres d’Oujda. Selon le quotidien, le soldat décédé, 21 ans, était un membre du 14ème Bataillon des unités militaires en charge de la surveillance de la frontière sud-est du royaume. «Aussitôt informés, de hauts responsables militaires marocains se sont rendus sur place pour s’enquérir des circonstances de la mort du soldat qui a été évacué à l’hôpital Hassan II de Bouarfa, avant d’être transféré vers la morgue de la capitale de l’Oriental, Oujda», indique le quotidien.

Enquête sur les circonstances de ce décès

«Une enquête a été ouverte sur ordre de l’état-major des Forces armées royales afin de déterminer les circonstances de cette mort», rapporte Al Akhbar. Evoquant des sources médicales, le quotidien a indiqué que les premiers éléments ébruités révélaient que le soldat était mort par balles». Il aurait été mortellement touché à la tête. Précisant que les informations provenant du lieu de cet incident étaient rares, le quotidien souligne que les pronostics penchaient jusqu’ici pour la thèse du suicide. «Des sources proches du défunt ont révélé qu’il souffrait de problèmes d’ordre familial et passionnel», relève-t-il, en indiquant que la victime se serait donnée la mort avec son arme de service. S’agissant de la conduite du soldat, les sources d’Al Akhbar soulignent que le défunt jouissait d’une bonne réputation et qu’il était respecté de tous ses frères d'arme.

Par Ziad Alami
Le 08/12/2014 à 10h49