L’histoire de ces deux malfrats est relatée par Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce vendredi 25 décembre. L’histoire remonte, selon le journal, à quelques mois déjà, quand les deux compères s’étaient procurés, dans le Nord du pays, des menottes et des talkies-walkies.Munis des ces deux gadgets, ils s’adressaient à des bureaux de tabac pour essayer de se procurer des cigarettes et du papier à rouler, le fameux «nibrou», à l’unité. Chose illégale au vu de la législation.Et quand le malheureuxburaliste leur en vendait, ils entamaient leur cinéma: présumés appels par talkie-walkie et négociations pour, en fin de compte, repartir avec des pots-de-vin variant entre 1.000 et 3.500 dirhams, lesburalistes redoutant d'avoir à faire avec les services des Douanes.
Mais, comme toute arnaque finit par éclater au grand jour, les deux compères ont été pris la main dans le sac. Le jour où ils ont entrepris de s'en prendre, une fois encore, à un bureau de tabac de la ville, l’employé les a fait patienter, le temps de se concerter avec son patron. Ce dernier n’a pas hésité à appeler l'une de ses connaissances à la police pour en savoir plus.
Entre-temps, ayant compris que leur stratagème avait été découvert, les deux faux officiers de police ont préféré vider les lieux. Mais c’était trop tard: les caméras de surveillance, qui les avaient repérés, ont permis de les identifier.Il ne restait plus qu’à aller les cueillir chez eux et à réquisitionner les faux gadgets dont ils usaient pour gruger leurs victimes. Leur procès aura lieu dans les jours à venir.