Un pot-de-vin de 1500 dirhams fait tomber en flagrant délit un gendarme opérant chez la brigade de Mohammedia. L’arrestation de ce dernier a eu lieu lundi dernier dans le cadre d’une opération menée par la Brigade de la police judiciaire de Casablanca.
Dans son édition du mercredi 3 novembre, Assabah détaille l’affaire. Cette dernière démarre lorsqu’une personne contacte le numéro vert mis en place par la présidence du parquet pour dénoncer la corruption. Cette dernière affirme lors de son appel qu’elle fait l’objet de chantage de la part d’un gendarme. Cette plainte a immédiatement été transférée au procureur du roi près de la Cour d’appel de Casablanca qui ordonné l’ouverture d’une enquête par la police judiciaire.
La même source ajoute qu’une opération visant à faire tomber l’accusé a alors été lancée, en coordination avec la victime et du parquet de Mohammedia. Des billets d’argent ont alors été tracés afin que la victime les remette à son gendarme maitre-chanteur. C’était lors d’un rendez-vous que les deux parties ont convenu dans un café au centre-ville de Mohammedia. Mais,à sa sortie des lieux, le gendarme a été interpellé par les enquêteurs qui ont retrouvé sur lui 1500 dirhams constitués des billets précédemment tracés.
Selon le quotidien, dès qu’il a été informé des faits, le haut commandement la gendarmerie royale a mis à pied l’accusé, suspendu son salaire et l’a privé de ses équipements de travail. Il doit désormais faire face à des poursuites pour chantage et corruption.
En attendant les sanctions et peines qui pourraient être prononcées par la Justice, Assabah révèle que l’objet du chantage n’est en fait que la prise en charge d’une plainte que voulait déposer la victime auprès des services auprès desquels opérait le gendarme. Après trois déplacements au poste de la brigade, le dénonciateur a été surpris de voir que l’accusé rechigner à prendre sa déposition dans le cadre de son dossier. C’est alors qu’il s’est vu proposer de payer un certain montant en contrepartie de l’activation des choses. Ce que la victime a fait, mais après en avoir informé les autorités.