Migrants au Maroc : L'ONU salue le rapport du CNDH

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L'Organisation des Nations unies a salué, ce mardi, l’attention qu’a portée le Maroc à la question du respect des droits humains des étrangers et aux recommandations du Conseil national des droits de l'homme.

Le 10/09/2013 à 15h55

Après avoir "pris note de la publication d'un rapport important par le Conseil national des droits de l'homme sur les droits humains des étrangers au Maroc, particulièrement refugiés, demandeurs d'asile et migrants", le bureau de l'Organisation des Nations unies à Rabat a salué, ce mardi, l’attention qu’a portée le Maroc à la question du respect des droits des étrangers et aux recommandations qu’elle a faites sur le sujet. Pour rappel, ces recommandations ont été appuyées par le roi Mohammed VI.

Les Nations unies "applaudissent l'intérêt démontré par le CNDH pour le respect des droits humains des étrangers dans le royaume et la portée de ses recommandations dans ce sens, et se félicitent que celles-ci aient déjà emporté le soutien de Sa Majesté le Roi Mohammed VI", indique un communiqué.

Le Maroc et les flux migratoires, de terre de migrants à pays d'accueilL'ONU a d’ailleurs évoqué l’histoire migratoire du Maroc, où la tendance s’est peu à peu inversée, le pays étant devenu, après avoir été à l’origine de migrations, terre de transit et d’accueil. "Le besoin plus récent d'accueillir des étrangers en nombre croissant représente une charge lourde pour le royaume, y compris la société civile", reconnaît à ce sujet l’organisation qui assure de son soutien quant à cette question pour laquelle il s’agit non seulement de revoir la législation nationale et de renforcer les compétentes institutionnelles mais, aussi, de mobiliser les ressources de partenaires dont elle fait partie. Ainsi, assure l’ONU, ses agences présentes au Maroc, seront aux côtés du royaume "pour accompagner les efforts nationaux visant à assurer aux réfugiés, demandeurs d'asile et migrants un accueil à la hauteur des traditions humanistes du royaume et des exigences du cadre juridique national et international". 

Tout a donc été mis en place et pensé pour que le gouvernement puisse bénéficier de tous les soutiens et facilités dans la gestion de ce dossier. Après l'appel de l'organisation des Nations unies et ses promesses de soutien au royaume, après le rapport du Comité national des droits de l'homme, après l'appui accordé par le roi Mohammed VI, la balle est aujourd'hui dans le camp de l'Exécutif, où il reste à espérer que mobilisation et implication seront aussi de mise. 

Par Bouthaina Azami
Le 10/09/2013 à 15h55