Meurtre au café "La Crème" à Marrakech: un nouveau report du procès

Café "La Crème", théâtre de la fusillade du 2 novembre 2017.

Café La Crème, théâtre de la fusillade du 2 novembre 2017. . DR

La Chambre criminelle près la Cour d'appel de Marrakech a décidé, ce mardi, de reporter, de nouveau, au 5 février prochain, l'examen de l'affaire des personnes poursuivies pour meurtre avec préméditation à l'aide d'une arme à feu, survenu dans un café à Marrakech.

Le 08/01/2019 à 15h57

Ce report intervient en vue de permettre à la défense de préparer ses plaidoiries suite à la décision du tribunal d’insérer dans l'affaire principale un nouveau dossier dans lequel trois autres mis en cause sont poursuivis et de permettre à de nouveaux avocats d'ntégrer la défense.

A noter que 16 personnes sont désormais poursuivies dans cette affaire, dont le propriétaire du café et les deux principaux suspects impliqués dans l'exécution de ce crime ayant visé trois victimes dans un café dans le quartier "Hivernage" de la cité ocre.

L'affaire remontre au 2 novembre 2017 quand deux ressortissants néerlandais, originaires de la République dominicaine et du Suriname, qui étaient à bord d'une moto de grosse cylindrée, avaient ouvert le feu en direction du café, faisant un mort et blessant deux autres victimes.

Les enquêtes et investigations menées par le Service préfectoral de la police judiciaire de Marrakech, en coordination avec les services de la Direction générale de la surveillance du territoire national (DGST), sous la supervision du parquet, avaient abouti à l’arrestation des deux ressortissants hollandais pour leur implication dans l’exécution de ce meurtre avec préméditation et pour tentative de meurtre.

Un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) avait également précisé que la coordination menée dans le cadre de la coopération sécuritaire internationale avait révélé que les mis en cause avaient de nombreux antécédents judiciaires et des liens directs avec des affaires de trafic international de drogue, d'enlèvement et séquestration d’otages, de demande de rançon, de vols armés et de tentative d'homicide volontaire.

Le 08/01/2019 à 15h57