Marrakech: un vigile surpris en pleins ébats sexuels à l’intérieur d’un tribunal

Le tribunal de première instance de Marrakech. . DR

Revue de presseKiosque360. Un agent de sécurité, relevant d’une société privée de gardiennage, a été pris en flagrant délit d’ébats sexuels dans un bureau du tribunal de première instance de Marrakech, où il officiait. Il a été arrêté suite à une dénonciation de l’un de ses collègues, rapporte Assabah dont est tirée cette revue de presse.

Le 10/03/2022 à 21h18

Voilà un vigile qui n’a pas la moindre once de vigilance ou de prudence, au point d’être incapable de sécuriser ses actes les plus intimes. C’est du moins ce que laisse entendre ce fait divers rapporté par le quotidien Assabah, dans son édition du vendredi 11 mars. 

Un agent de sécurité officiant au tribunal de première instance de Marrakech a été surpris, dans l’après-midi de mercredi dernier, en pleins ébats avec son amie dans l’un des bureaux de l’institution judiciaire. C’est l’un de ses collègues, affecté à la sécurité du tribunal par la même société privée, qui a informé le commissaire de police détaché au tribunal que le jeune «couple», la trentaine, avait transformé un bureau en chambre à coucher.

Le journal précise qu’il a fallu plusieurs agents de la police pour défoncer la porte dudit bureau pour prendre le couple en flagrant délit, entièrement déshabillé. Le procureur près du tribunal de Marrakech s’est rendu sur place, avant que la police judiciaire ne mène un interrogatoire, au cours duquel le vigile et sa copine ont expliqué comment ils en étaient arrivés là, avant d’être placés en garde à vue.

Selon Assabah, les deux prévenus ont reconnu être mariés chacun de leur côté. Ils se sont rencontrés par hasard, il y a quelques jours seulement, non loin du tribunal, et communiquaient par téléphone.

Mercredi dernier, le vigile a donné rendez-vous à la femme dans un café proche du tribunal, attendant que les employés quittent les lieux, tout en profitant de l’absence momentanée de son collège, lui aussi agent de sécurité, pour faire entrer sa copine dans un bureau du tribunal. Cette dernière a raconté avoir d’abord refusé de l’accompagner, mais il l’a rassurée en lui garantissant qu’elle n’avait rien à craindre. Sauf que son collègue a observé de loin son manège, et a attendu le moment propice pour débarquer sur place avec la police.

Par Mohamed Deychillaoui
Le 10/03/2022 à 21h18