Des éléments de la police de Marrakech ont interpellé, dimanche dernier, un individu qui faisait l’objet d’un mandat d’arrêt pour escroquerie envers un responsable du ministère de l’Intérieur. Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du mercredi 31 mars, que les policiers en faction à la gare routière ont été intrigués par le comportement suspect d’un quinquagénaire qui venait de descendre d’un autocar. C’est bien ce qu’on appelle avoir du flair car, après contrôle, les policiers ont découvert que l’homme, originaire de Tata, était recherché pour avoir extorqué 250.000 dirhams à un chef de service de la wilaya de la région Souss Massa. Le mis en cause lui aurait vendu une maison en lui faisant croire qu’il en était le propriétaire. Or, ce bien appartenait aux domaines de l’Etat. Le présumé escroc a été conduit à l’arrondissement de police où on lui a notifié son mandat d’arrêt, avant de le remettre aux éléments de la police judiciaire.
Le quotidien Al Massae rapporte, par ailleurs, un autre fait divers: le club royal de tennis de Marrakech a porté plainte contre un adhérent qui a sciemment violé l’état d’urgence sanitaire et proféré des insultes à l’encontre des employés. L'adhérent, qui est avocat, avait en effet refusé, vendredi dernier, de quitter le restaurant du club à l’heure de la fermeture, alors qu’il y dînait avec deux collègues.
Les serveurs lui ont pourtant fait savoir que l’état d’urgence sanitaire exigeait du restaurant qu’il ferme à 20 heures, mais l’adhérent n’a rien voulu savoir. Pis encore, l’avocat s'est répandu en insultes contre les employés, ce qui a poussé la direction du club à faire appel à la police et aux autorités locales. Face à ces agissements, la direction a décidé de le suspendre temporairement en attendant de prendre une décision définitive à son encontre. Loin de se calmer, l’avocat est revenu, le lendemain, pour injurier une nouvelle fois les employés et la direction du club.