Il est bien évident que cette faible participation de la femme n’aide pas au développement du pays. "La femme reste absente de l'effort économique", a rappelé mercredi le ministre de l'Emploi, Abdeslam Seddiki, à l'ouverture des premières Assises de l'emploi de la région de Rabat-Kénitra.Le ministre a déploré le grand écart entre l'offre et la demande d'emplois en général. "Nous créons 120.000 emplois directs par an contre une demande dépassant les 200.000". Seddiki a appelé à "la mobilisation de toutes les forces vives et de tous les secteurs pour répondre aux besoins croissants à l'emploi des jeunes âgés de 20 ans à 35 ans et qui constituent 50% des demandeurs d'emplois.
evoquant, par ailleurs, la protection de l'environnement, le ministre estime que le Maroc a devant lui un long chemin à faire dans ce domaine.
"On parle de la COP22, mais Il faut voir à Kénitra, ville où j'habite, ce spectacle désolant et horrible que représente les sacs de plastique. Le bétail broute les sacs enplastique en pleine ville", déplore le ministre, en faisant un croche-pied à son homologue Aziz Rebbah, ministre de l'Equipement et président du Conseil municipal de Kénitra.
Le Conseil de la région de Rabat, que présidé le PJDiste Abdessamad Sekkal, organise ses Assises de l'emploi autour du thème "Pour un dispositif intégré de promotion de l'emploi"." Il faut territorialiser des programmes d'emplois car la lutte contre le chômage nécessitent que l'Etat et les régions actionnent tous les leviers dont ils disposent", a déclaré Sekkal à cette occasion.
