Manque d’eau et infrastructures vétustes: des conseils provinciaux de Tétouan pointés du doigt

M'diq.

M'diq. . DR

Revue de presseLes infrastructures de base nécessaires, notamment les réseaux d’alimentation en eau potable et d’assainissement liquide, n’ont pas accompagné le développement et l’explosion démographique des villes du Nord. Aujourd’hui, la défaillance de ces services publics met sur la sellette les conseils élus de Tétouan, Fnideq et M’diq. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 02/06/2025 à 20h17

À l’approche de l’été, la problématique de l’approvisionnement en eau potable de plusieurs quartiers des villes de M’diq, Fnideq et Tétouan revient sur le devant de la scène au niveau local et provincial. S’ajoute à cette question vitale celle de l’assainissement, pour collecter et conduire les eaux usées vers une station d’épuration.

Or, ces infrastructures de base n’ont pas suivi l’explosion démographique de ces villes du Nord, leur développement et leur extension urbanistique. Certaines zones ne sont pas desservies, et d’autres, où les réseaux devraient être renforcés pour toucher davantage de familles, n’ont pas vu d’amélioration en matière d’accès à l’assainissement et de protection de l’environnement, fait remarquer le quotidien Al Akhbar dans son édition du mardi 3 juin.

Le phénomène de l’habitat anarchique n’a fait qu’aggraver la situation. La responsabilité de cet état de fait, indiquent les sources du quotidien, est imputée aux conseils élus de Tétouan et des autres villes.

Des élus multiplient les promesses aux habitants pendant les campagnes électorales, mais n’honorent pas leurs engagements une fois élus. Dans la commune de Fnideq, les habitants du quartier Oued Daouyate attendent toujours l’approvisionnement en eau potable. En dépit des correspondances adressées dans ce sens aux autorités compétentes, aucune solution n’a encore été mise en place, ajoutent les sources d’Al Akhbar.

Le constat est le même dans plusieurs zones périphériques de Tétouan, où les réseaux d’alimentation en eau potable et d’assainissement liquide demeurent au cœur des préoccupations des habitants. Des initiatives relevant de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) apportent quelques solutions. Cette défaillance des services publics met en cause les conseils élus de la région, conformément aux dispositions de la loi 113-14 régissant les communes.

Par Mohamed Younsi
Le 02/06/2025 à 20h17