Maladie de Newcastle: la FISA dément les allégations sur un prétendu embargo chinois

La FISA «déplore la passivité des autorités et leur manque de réactivité à l’égard de cette situation».

La FISA «déplore la passivité des autorités et leur manque de réactivité à l’égard de cette situation». . DR

Revue de presseFace à des allégations récentes relayées sur les réseaux sociaux et évoquant une suspension des importations avicoles marocaines par la Chine, la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole monte au créneau. Dans un communiqué officiel, elle dément avec fermeté ces informations, tout en rassurant sur la maîtrise sanitaire de la maladie de Newcastle. Une revue de presse tirée d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 18/05/2025 à 20h03

La Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA) a vivement réagi aux rumeurs circulant depuis quelques jours, notamment sur les plateformes numériques, concernant de prétendues «suspensions d’importations» de volailles marocaines par la Chine. Qualifiant ces affirmations «d’allégations mensongères», la Fédération a rappelé avec insistance qu’aucun accord commercial liant le Maroc à la Chine en matière d’exportation avicole n’existe à ce jour. «Ces spéculations sont dénuées de tout fondement, puisque le Royaume n’a jamais expédié de cargaisons avicoles vers ce pays», a-t-elle souligné.

Sur le plan sanitaire, la FISA a reconnu l’apparition d’un foyer isolé de maladie de Newcastle dans la région Rabat-Salé-Kénitra en février 2024, mais a tenu à préciser que celui-ci avait été «maîtrisé dans les plus brefs délais», conformément aux normes rigoureuses de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA). Elle a également rassuré les consommateurs que cette pathologie, bien que dévastatrice pour les élevages, ne présente «aucun risque pour la santé humaine», les viandes et œufs restant parfaitement propres à la consommation.

La Fédération a rappelé que «cette affection virale, marquée par des troubles respiratoires, neurologiques et une chute drastique de la ponte, sévit également dans de nombreux pays exportateurs où elle est contenue grâce à des campagnes de vaccination systématique et des contrôles vétérinaires stricts».

Il faut rappeler qu’en 2018, le Maroc avait déjà fait face à une épidémie similaire. Un «plan sanitaire d’envergure» avait été déployé, combinant surveillance accrue et vaccination obligatoire pour les élevages familiaux et industriels. Des mesures qui, aujourd’hui encore, structurent la réponse proactive des autorités.

Par Hassan Benadad
Le 18/05/2025 à 20h03