Selon ce rapport, la population marocaine se fait de plus en plus vieille. Au fil des années, le Maroc a progressivement évolué "d'un régime démographique marqué par sa croissance naturelle soutenue, sa natalité forte et sa mortalité élevée, vers une situation de plus en plus caractérisée par un ralentissement de la croissance naturelle de sa population, une chute de sa natalité et un recul de sa mortalité". Et de souligner que "l'une des caractéristiques les plus marquantes de la transition démographique en cours au Maroc est celle afférente au ralentissement de l'accroissement démographique de la population".
Concrètement, le taux d'accroissement annuel moyen relatif à la période 1994-2004 se chiffre à environ 1,38%. La plus récente estimation du HCP le situe aux alentours de 1% pour la décennie 2010-2020. Conclusion, "le doublement de la population marocaine, qui autrefois s'accomplissait sur une période inférieure à 25 ans, ne peut désormais se produire qu'au terme de plus d'une cinquantaine d'année".
Grâce à la vulgarisation des moyens de contraception et du planning familial, la fécondité du pays recule pour atteindre aujourd'hui 2,2 enfants par femme. Pour le HCP, il s'agit là d'un seuil quasi-équivalent à celui assurant juste le niveau de remplacement des générations. A noter également que "les progrès indéniables enregistrés dans divers domaines"offrent une meilleure espérance de vie. Actuellement, l'espérance de vie à la naissance au Maroc est estimé à 74,8 ans, soit 25 ans de plus qu'à la fin des années 1960 où on le voyait à 50 ans.
Initiée par la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA), la conférence a été couronnée par l'adoption d'une Déclaration finale dans laquelle les pays africains appellent à renforcer les systèmes de santé sur le continent et à garantir la protection des droits des immigrés.
